Je jeûne par intermittence.

Je vous en ai brièvement parlé la semaine passée, mais j'y reviens aujourd'hui un peu plus en détail.
J'ai donc décidé de pratiquer à nouveau le "jeûne intermittent". Cela consiste, une à deux fois par semaine, à ne rien ingurgiter durant 24h à l'exception de l'eau. C'est une pratique que je suivais il y a une petite dizaine d'années, période glorieuse en course à pied de votre serviteur !
Même si de nombreux articles sur le sujet vantent les bienfaits sur l'organisme d'une telle cure hebdomadaire, je ne vais pas développer dans ce sens. Tout simplement parce que je n'ai pas les compétences requises pour débattre dans cette direction.

Je vais donc vous faire part ici humblement de mon ressenti quant à cette expérience.
Une semaine après ma première journée sans magner, il me semble déjà moins souffrir de fringales. Je grignote moins et le sucré ne me tente plus autant.
J'ai l'impression que respecter 24h de jeûne me fait du bien. Ça ne représente pas pour moi un effort surhumain et, au terme de cette période de diète, je me sens plus léger 😊, mieux dans ma peau.
Ce ou ces jours de jeûne, je ne prévois pas de séance d'entraînement. Ça renforce ma volonté également, particulièrement lorsque ma compagne me charrie au moment où elle passe à table.
Quand je reprends mes repas, je ne me rue pas sur la nourriture pour rattraper les calories non consommées. Je n'en ai même pas l'envie. Je mange de manière plus raisonnable, moins gourmande. Vais-je enfin fondre un peu !?
Par contre ne voyez pas dans cette pratique un rapport spirituel ou religieux... Rien à voir pour mon cas personnel.
Pour terminer, je dirai donc que jeûner n'est pas source de déplaisir que du contraire. Même si ce n'est que psychologique, cette démarche m'apporte beaucoup... Vous êtes vous déjà demander à certains repas si vous mangiez par faim ou par habitude !? Se poser la question risque de vous inciter au jeûne intermittent.