dimanche 14 juin 2015

Escapade ostendaise.

 

Comme une envie irrésistible de courir sur la plage au petit matin. Voilà ce qui m'a décidé à prendre le train en cette fin de semaine, direction Ostende. La mer à moins de trois heures, ce n'est pas si loin ! Alors pourquoi s'en priver !?

Je ne m'inquiète pas de ma situation, mais je remarque que je me complaît de plus en plus dans une forme de solitude. Cela se marque sur ma manière d'aborder la course à pied. Les chronos, les plans d'entraînement, les classements cèdent la place à la découverte, la lenteur et le ressenti. Surtout, je ne suis pas tenu par des heures de départ, des délais d'arrivée, etc...

Le temps dont je dispose aujourd'hui et surtout la peur de m'emmerder me poussent de plus en plus régulièrement aux escapades sportives. Au Plaisir de (re)découvrir de merveilleux endroits, vient s'ajouter celui de la méditation nécessaire à mon équilibre. Je raffole de ces instants durant lesquels mon esprit s'échappe alors que je cours, de ces moments de communion avec la nature. Je ne pense à rien, je suis vraiment seul au monde, libre.

Ostende est une de mes trois destinations préférées avec Marseille et Minorque pour ces temps de réflexion. Comme j'en ressentais le besoin, c'est donc assez naturellement que j'ai décidé de m'y rendre.

 

Après une demi journée de vendredi consacrée à la promenade, au bronzage sur la plage, à la dégustation d'un succulent coucous chez Véronique et Éric, et enfin à une soirée pendant laquelle j'ai supporté en vain nos Diables Rouges... L'heure était à une longue sortie très matinale (6h00 !!) sur le sable entre Ostende et Middelkerke.

Autant le dire tout de suite, ma cheville gauche ne fonctionne toujours pas mieux et donc, physiquement les sensations ont été très moyennes ! Faudra quand même que ce mal disparaisse et me foute la paix !

Dans ces conditions, l'idée était de courir deux heures à mon allure "rando-trail", à savoir le 6km/h. A ce tempo, je peux contrôler et la "douleur" est supportable. Finalement, je ferai 15km en 1h55', ce qui me place bien au-dessus de mes espérances. Vu les circonstances, je me montre satisfait.

 

Pour le reste : un Plaisir total, absolu ! S'élancer à 6h du mat' et se retrouver seul sur le sable (on dirait du Roch Voisine 😊), ce sont des sentiments compliqués à décrire. Au menu de ma balade, outre le littorale à perte de vue, j'ai eu droit à un bon gros souffle de face sur la première moitié, un ciel gris bien bas entrecoupé ça et là par quelques pointes de soleil qui venaient adoucir une température parfois un peu fraîche. Le bruit des vagues tumultueuses était mon principal fond sonore perturbé très épisodiquement par le cri d'une mouette.

Comme prévu, il ne m'a pas fallu longtemps pour que mon cerveau déconnecte (pas bien difficile diront certaines mauvaises langues !) et que j'atteigne ces périodes que j'appelle "runnitude planante".... Dans ces moments là, je ne sens plus rien, je ne pense à rien,... qu'à profiter de l'instant... Je suis bien, avec la nature et avec moi... J'adore cet état émotionnel. Ça me requinque, me rééquilibre et souvent me fait voir les choses autrement.

Vraiment, je m'éloigne des épreuves organisées courtes ou grandes pour privilégier ces sorties longues en "off", en solitaires ou en très petit comité... J'y trouve ce que je cherche même si j'ai du mal à le définir... Peut-être le Plaisir tout simplement !?

Mais que mes fidèles lecteurs se rassurent, on me verra encore sur les joggings locaux... Non pas pour courir mais pour filmer en VTT mes petits camarades en plein effort... Ça reste également un de mes grands Plaisir !

 

1 commentaire:

  1. Les photos sont vraiment très jolies : l'atmosphère de lever de soleil est palpable.
    Rien de mieux pour se motiver.
    Un grand bravo !

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